Let Your Emotions Flow

Do you know that our human spirit has emotions?

All emotions concern us. When we are taught to be ashamed of certain emotions, shame being an emotion, the “bad” emotion is multiplied by two and our reactions are more and more toxic and uncontrollable. We cannot tend towards objectivity if we do not recognize our subjectivity. For example when we are taught that the feelings of anger or fear are “bad”, and yet we feel them, shame inevitably follows and the “bad” is increased.

Knowing how to recognize our emotions and naming them, decreases the activity of the amygdala, the fear center in our brain.

Naming what we feel in a way that is accurate is useful for us. Naming what we feel to others has little effect.

According to Stéphanie Hahusseau, a psychiatrist and psychotherapist in Paris, imaging studies have looked at the brains of people who had been placed in conditions of rejection by others. Negative emotions – through the uncomfortable sensations they generated – were observed through the activation of the part of the brain involved in the perception of physical pain (the cingulate cortex).

It was found that when people named in words what they felt, the activity of the language area (in the sense of inner formulation) was intense, and they felt less pain.

Another experiment showed that by naming (which is detected in imagery via the activation of the language areas) the emotions that generate fear or anger, the distress felt is less.

Putting words to what we feel, naming to ourselves what we feel, contributes to the effectiveness of certain forms of prayer or meditation.

In order to name correctly, one must learn to feel, which is the essential prerequisite. When we name the emotion well (alone or with a trusted person who listens without judging, such as a life coach) we activate the prefrontal cortex which reduces the activity of the fear center in the brain called the amygdala, and as a result, anxiety and fear are reduced. This phenomenon has been objectively verified by the modification of electrodermal conductance during the above noted studies.

Naming what one feels increases activity in the prefrontal cortex, which has the effect of decreasing emotional reactivity.

Many people are blind to their own humanity. Most have suppressed or repressed these “bad” emotions and, more importantly, forced others to do the same.

For example: a person who doesn’t like how his emotions make him feel, because he immediately feels ashamed when she   or he experiences an emotion, good or toxic . Such a person has grown up forbidden to express an emotion because he or she has always been told “you should be ashamed of what you feel or say.

Both “bad” and “good” emotions manifest themselves in our minds, thoughts and body reactions.

When we face places, situations, and also sensations or emotions that we fear, rather than trying to think differently or to talk about them to others, it would be better to start by naming what we feel in order to improve our subsequent ability to face our fears.

To accept one’s emotions is to become a courageous and lucid adult, with clear focus, and awareness of his/her flaws and “imperfections”. That’s what becoming an adult is all about.

To accept one’s emotions is not to give up any kind of self-control, it is not to be unfiltered, and it is not to behave badly by being uncomplicated.

Accepting one’s emotions is taking the responsibility to deal with them on a daily basis by learning to feel them and then to name them, without being ashamed of them, without blaming oneself, and therefore without adding secondary emotions to the emotion felt.

To accept one’s emotions is to recognize that they concern us all, that they define our humanity and that they spare no one.

To accept one’s emotions is to deal with them sufficiently and stop hurting those around us by denying them, or by unloading them on others. Denied emotions will show up one way or the other. They can manifest in our spirit, they can manifest in our relationships and they can manifest in our bodies. Nearly everyone has experienced the physical aspects of emotions. For instance, a person who is full of joy can often be contagious and share joy with everyone around them. The opposite is also common.

To accept our emotions is to observe with humility how they bias our way of thinking and perception of the world around us. When our perceptions are narrowed through our denied or unprocessed emotions, it is like trying to see everyone and everything through a narrow keyhole in a door. When we accept and deal with our emotions, our perspective is enlarged and realities become more clear.

To accept one’s emotions is to have the immense courage to close one’s eyes and face one’s suffering.

 

Laissez libre cours à vos émotions

Savez-vous que notre esprit humain a des émotions ?

 

Toutes les émotions nous concernent. Lorsqu’on nous apprend à avoir honte de certaines émotions, la honte étant une émotion, la “mauvaise” émotion est multipliée par deux et nos réactions sont de plus en plus toxiques et incontrôlables. Nous ne pouvons pas tendre vers l’objectivité si nous ne reconnaissons pas notre subjectivité. Par exemple, lorsqu’on nous apprend que les sentiments de colère ou de peur sont “mauvais”, et que nous les ressentons pourtant, la honte s’ensuit inévitablement et le “mauvais” s’accroît.

Savoir reconnaître nos émotions et les nommer diminue l’activité de l’amygdale, le centre de la peur dans notre cerveau.

Nommer ce que nous ressentons d’une manière précise est utile pour nous. Le fait de nommer ce que nous ressentons aux autres a peu d’effet.

Selon Stéphanie Hahusseau, psychiatre et psychothérapeute à Paris, des études d’imagerie ont examiné le cerveau de personnes qui avaient été placées dans des conditions de rejet par les autres. Les émotions négatives – par les sensations d’inconfort qu’elles génèrent – ont été observées par l’activation de la partie du cerveau impliquée dans la perception de la douleur physique (le cortex cingulaire).

On a constaté que lorsque les personnes nommaient en mots ce qu’elles ressentaient, l’activité de la zone du langage (au sens de la formulation intérieure) était intense, et elles ressentaient moins de douleur.

Une autre expérience a montré qu’en nommant (ce qui est détecté dans l’imagerie via l’activation des aires du langage) les émotions qui génèrent la peur ou la colère, la détresse ressentie s’amoindrie.

Mettre des mots sur ce que l’on ressent,  nommer ce que l’on ressent, contribue à l’efficacité de certaines formes de prière ou de méditation.

Pour pouvoir nommer correctement, il faut apprendre à ressentir, ce qui est le préalable indispensable. Lorsque nous nommons bien l’émotion (seul ou avec une personne de confiance qui écoute sans juger, comme un coach de vie), nous activons le cortex préfrontal qui réduit l’activité du centre de la peur dans le cerveau appelé amygdale, et par conséquent, l’anxiété et la peur sont réduites. Ce phénomène a été objectivement vérifié par la modification de la conductance électrodermale lors des études mentionnées ci-dessus.

Nommer ce que l’on ressent augmente l’activité du cortex préfrontal, ce qui a pour effet de diminuer la réactivité émotionnelle.

De nombreuses personnes sont aveugles à leur propre humanité. La plupart ont supprimé ou réprimé ces “mauvaises” émotions et, surtout, ont forcé les autres à faire de même.

Par exemple : une personne qui n’aime pas ce que ses émotions lui font ressentir, car elle a immédiatement honte lorsqu’elle éprouve une émotion, bonne ou toxique . Cette personne a grandi avec l’interdiction d’exprimer une émotion parce qu’on lui a toujours dit “tu dois avoir honte de ce que tu ressens ou dis”.

Les “mauvaises” et les “bonnes” émotions se manifestent dans notre esprit, nos pensées et nos réactions corporelles.

Lorsque nous sommes confrontés à des lieux, des situations, mais aussi à des sensations ou à des émotions qui nous font peur, plutôt que d’essayer de penser différemment ou d’en parler aux autres, il vaut mieux commencer par nommer ce que nous ressentons afin d’améliorer notre capacité ultérieure à affronter nos peurs.

Accepter ses émotions, c’est devenir un adulte courageux, lucide, conscient de ses défauts et de ses “imperfections”. C’est cela, devenir adulte.

Accepter ses émotions, ce n’est pas renoncer à toute forme de contrôle de soi, ce n’est pas être sans filtre, ce n’est pas mal se comporter en étant décomplexé.

Accepter ses émotions, c’est prendre la responsabilité de les gérer au quotidien en apprenant à les ressentir puis à les nommer, sans en avoir honte, sans se culpabiliser, et donc sans ajouter d’émotions secondaires à l’émotion ressentie.

Accepter ses émotions, c’est reconnaître qu’elles nous concernent tous, qu’elles définissent notre humanité et qu’elles n’épargnent personne.

Accepter ses émotions, c’est les gérer suffisamment et cesser de blesser son entourage en les niant, ou en s’en déchargeant sur les autres. Les émotions niées se manifestent d’une manière ou d’une autre. Elles peuvent se manifester dans notre esprit, elles peuvent se manifester dans nos relations et elles peuvent se manifester dans notre corps. Presque tout le monde a fait l’expérience des aspects physiques des émotions. Par exemple, une personne qui est pleine de joie peut souvent être contagieuse et partager sa joie avec tous ceux qui l’entourent. L’inverse est également fréquent.

Accepter nos émotions, c’est observer avec humilité comment elles biaisent notre façon de penser et notre perception du monde qui nous entoure. Lorsque nos perceptions sont réduites par nos émotions niées ou non traitées, c’est comme si nous essayions de voir tout et tout le monde par le trou de serrure étroit d’une porte. Lorsque nous acceptons et traitons nos émotions, notre perspective s’élargit et les réalités deviennent plus claires.

Accepter ses émotions, c’est avoir l’immense courage de fermer les yeux et d’affronter sa souffrance.

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